Un film de Sydney Lumet
Le résumé
Par un chaud après-midi d’août 1972, trois hommes se lancent à l’assaut de la First Savings Bank, à Brooklyn. Armés et décidés, ils espèrent piller des coffres remplis de l’argent qui changera leur vie. Mais celui-ci est quasiment vide. Saisis de stupeur, ils n’ont plus d’autre choix que de maintenir le siège de la banque, la police ayant encerclé les lieux. Nul échappatoire possible, seuls leurs otages pourraient leur servir à sauver leur peau. A l’extérieur se pressent badauds et journalistes.
Le contexte
Un après-midi de chien est le 23ème long-métrage de Sidney Lumet, metteur en scène prolifique ayant marqué le cinéma hollywoodien des années 70, celui de l’engagement et de la critique des institutions américaines (pouvoir politique, justice, police, médias, …). Inspiré d’une histoire vraie, le film se déroule quasiment en temps réel, sur les lieux mêmes de ce braquage du 22 août 1972 à Brooklyn, lorsque deux hommes ont retenu neuf employés en otage durant de longues heures. C’est cette véracité documentaire que Lumet a voulu montrer, avec un tournage en extérieur, l’utilisation du public comme figurants et l’absence de lumières artificielles. Mais si tous les personnages et les situations sont présentés comme ordinaires, le film est quand même focalisé sur un héros, interprété par Al Pacino, que Sidney Lumet retrouve deux ans après Serpico. Auréolé du succès du Parrain, l’acteur s’est énormément investi dans le rôle, qui restera comme l’un des plus importants de sa longue carrière. Le film fut un succès public et critique.
L’avis du Poulpe :
Cinéaste engagé, Sidney Lumet a régulièrement mis au cœur de son œuvre les sujets de société. L’individu, incarnation de la liberté, opposé au système, symbole de l’oppression, est une figure qui parcourt sa filmographie et qui se trouve au centre d’Un après-midi de chien. Ainsi, bien plus qu’un simple polar, le film est avant tout un constat implacable sur la situation sociale de l’Amérique des années 1970, sur ses marginaux et leurs aspirations à faire partie intégrante du rêve américain. C’est aussi, en contrepoint, une charge violente contre la violence policière et les excès des médias. Porté par une mise en scène nerveuse et un montage rapide, habité par un Al Pacino au sommet de son art, Un après-midi de chien est un grand film politique sur un pays en proie au doute et à la contestation.
Le fiche technique

- Titre original : A dogday afternoon
- Durée : 2h04
- Réalisateur : Sidney LUMET
- Pays d’origine : USA
- Distribution : Al Pacino – John Cazale – Charles Durning – James Broderick – Chris Sarandon
- Date de sortie : 1975
- Genre : horreur
- Budget : 1 800 000 dollars
Le Plan culte :
Séance : Mardi 26 novembre 2024 à 19h30 (Cinéma Artplexe)
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